Plus de 20 ans
Durée de vie que peuvent atteindre les articles de fourrure confectionnés par Fourrures Grenier et ses fournisseurs. Travailler ensemble, c’est payant!
Jeanne Grenier, directrice générale de Fourrures Grenier, se souvient encore de la visite, il y a 15 ans, d’un consultant dans son entreprise manufacturière de bottes, chapeaux, mitaines et pantoufles de fourrure située à Barraute, en Abitibi-Témiscamingue. «Il nous a dit que le seul moyen de survivre était de délocaliser notre production», se rappelle la fille de feu Robert Grenier, qui a fondé Fourrures Grenier il y a 43 ans. «Nous lui avons répondu que jamais nos produits ne seraient fabriqués ailleurs que chez nous, au Québec.»
Aujourd’hui, cette promesse tient toujours. Fourrures Grenier se fait une fierté de s’approvisionner en matière première d’ici. L’entreprise familiale achète par exemple les peaux brutes d’animaux (castor, loutre, coyote...) des trappeurs de l’Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides et de l’Outaouais. Seul le tannage est effectué à l’extérieur, à Winnipeg, faute d’expertise québécoise dans cette spécialité.
«Nous priorisons la qualité avant tout. Cette mentalité nous permet de faire plus et mieux», explique Jeanne Grenier. Si demeurer ainsi aligné avec ses valeurs demande un effort, le jeu en vaut cependant la chandelle. «Un de nos fournisseurs, Plastix Perreault en Beauce, a fait des pieds et des mains pour adapter nos moules de semelle afin qu’elles soient fabriquées à 100% au Québec et garanties à vie. Qui plus est, ils nous permettent de passer plusieurs petites commandes plutôt qu’une seule énorme», dit-elle.
Fourrures Grenier, c’est aussi une boutique située à Val-d’Or où on vend avant tout des produits faits au Québec, comme des bottes de ville conçues par Les chaussures Saute-Mouton. «Ça fait environ dix ans que nous travaillons avec la propriétaire, qui est devenue une amie. Au début, nous revendions ses produits; désormais elle fabrique des bottes estampées Fourrures Grenier, mais avec une étiquette qui identifie clairement son entreprise», conclut Jeanne Grenier.