L’équipe de Traduction M traduit chaque année l’équivalent, en mots, de plus de 18 dictionnaires Petit Larousse.
Traduction M est un partenaire linguistique avant d’être une simple agence de traduction. Cette nuance exprime à elle seule la philosophie de Maxime Pearson, fondateur de l’entreprise de Dolbeau-Mistassini, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. «Pour les organisations qui cognent à notre porte, la traduction est souvent perçue comme un problème. Nous devons donc être une solution clé en main, un département de traduction à part entière», explique celui qui était enseignant de mathématiques au secondaire avant de se lancer en affaires.
Cela signifie d’assurer un service de qualité dans des délais souvent très courts. Or, encore faut-il que les Conseil des arts du Canada, NAV Canada et autres firmes de relations publiques nationales décident de faire affaire avec une petite boîte en région. Comment tirer son épingle du jeu face aux grands joueurs de l’industrie? «Nous devons notre succès à notre positionnement avantageux sur les moteurs de recherche et à notre présence active sur les médias sociaux. Une fois le premier contact établi, nos clients nous adoptent et demeurent avec nous», explique l’entrepreneur.
Cette stratégie alimente la croissance de Traduction M depuis près de huit ans. Aujourd’hui, elle compte plus de 70 clients réguliers concentrés dans l’est du Canada. Au plus grand bonheur de son équipe de traductrices à la pige, la «crème de la crème» selon Maxime Pearson. «Notre équipe est notre plus grande richesse. C’est pourquoi nous en prenons bien soin et respectons ses limites», souligne celui pour qui l’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle est sacré. «Je suis moi-même père de famille. Je me verrais mal exiger des compromis que je ne suis pas prêt d’accepter!»