Pourcentage de la clientèle de Sortrac référencée par d’autres clients de l’entreprise, soit par bouche-à-oreille.
Si tous les entrepreneurs nécessitent un jour ou l’autre du matériel de promotion, rares sont ceux qui, comme Renaud Millette, en font leur spécialité. Et pour cause : s’équiper pour réaliser de l’impression de tout genre (de grand format, lettrages, etc.) est coûteux. «Nous avons acquis l’équipement de base en 2013 pour apprendre le métier», raconte le propriétaire de l’imprimerie Sortrac, qui s’appelait alors PubliciMax.
L’entreprise de Sorel-Tracy s’est depuis constituée une clientèle fidèle constituée de gros joueurs, comme Rio Tinto, Hydro-Québec et le Port de Montréal. La clé : une excellente offre de services doublée d’une capacité à livrer dans les temps, même lorsqu’il est minuit moins une. «Nous avons la réputation d’accepter les commandes de dernière minute», s’enorgueillit l’homme d’affaires.
La croissance de Sortrac a été marquée par plusieurs acquisitions de concurrents ainsi que par un réinvestissement constant des profits dans l’entreprise. À l’heure du numérique, cette stratégie fut on ne peut plus payante, estime Renaud Millette. «Dans un secteur en plein bouleversement comme celui de l’imprimerie, il faut pousser fort pour demeurer au sommet.»
Malgré l’adversité, cet entrepreneur né – il s’est lancé dans la vente de voitures usagées à l’âge tendre de 17 ans – ne se verrait pas faire autre chose. «J’adore les gens, ce qui est nécessaire pour faire sa place dans ce domaine», fait-il valoir. De fait, lorsqu’ils passent un coup de fil chez Sortrac, plusieurs clients veulent parler à Renaud Millette et personne d’autre. «Il n’y a pas plus belle récompense qu’une clientèle satisfaite.»