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  • Mélanie Hardy et Simon Chabot

    SMC Mécanique

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat régional Réussite inc., 2019

    • Participant, 2009

    • Services
    • Abitibi-Témiscamingue

    Le garage au « p’tit Chabot »

    550 km

    Le client le plus éloigné de SMC Mécanique habite à Toronto, soit à 550 kilomètres de Sainte-Germaine-Boulé!

    Lorsque Simon Chabot termine ses 45 heures de travail hebdomadaire, il n’accroche pas pour autant sa chienne de mécanicien. Au contraire, le copropriétaire de SMC Mécanique la garde sur ses épaules avant de retourner bidouiller sur des moteurs, pour le plaisir, dans le garage de sa maison de Sainte-Germaine-Boulé, en Abitibi-Témiscamingue.

    Il n’y a pas à dire: le «petit Chabot» est un véritable passionné. «Les gens de la région ont confiance en ses habiletés et en son jugement professionnel. Quand on vient nous voir, on a la certitude qu’on sera bien servi et qu’on aura l’heure juste», affirme Mélanie Hardy, la copropriétaire de SMC Mécanique et conjointe de Simon.

    C’est à la suite de la fermeture de la mine où Simon travaillait que SMC Mécanique est né. Au lieu de se retrouver un emploi, celui-ci a mis sur pied son propre garage en 2009, de concert avec Mélanie. Le couple savait dans quoi il s’embarquait; quelques années auparavant, il avait repris l’épicerie Gauthier, qui est toujours en activité. «La famille de Simon l’opérait depuis plus de 60 ans, souligne-t-elle. Nous nous sommes donc fait les dents sur le dépanneur.»

    Cela ne les a cependant pas empêchés de frapper quelques obstacles en cours de route, comme lorsqu’ils ont misé sur la vente au détail de véhicules récréatifs (VTT, bateaux, motoneiges...). «Nous sommes des mécaniciens automobiles, pas des vendeurs!», se souvient la gérante de SMC Mécanique, qui assure néanmoins en avoir tiré de très précieuses leçons. «L'erreur est humaine, il fait le reconnaître et l'accepter.»

    Aujourd’hui, le garage de trois employés roule plein gaz. Le carnet de commandes déborde, et la clientèle provient d’aussi loin que Val-d’Or, à deux heures de route. La demande est telle que les délais peuvent atteindre jusqu’à une semaine et demie pour un rendez-vous. Manifestement, les services d’un troisième mécanicien seront bientôt nécessaires. À moins que... «La croissance n’est pas indispensable. Notre désir est de continuer dans ce qu’on fait de mieux, pas de grossir à tout prix», conclut la femme d’affaires.

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