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  • Timothé Croteau

    Les Jardins d’Inverness

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat régional Réussite inc., 2019

    • Lauréat régional, 2012

    • Commerce
    • Centre-du-Québec

    Producteur maraîcher et Ph. D.

    160 heures

    Charge de travail approximative que les paires de bras des Jardins d’Inverness se partagent de manière hebdomadaire pendant l’été. L’équivalent d’un peu moins d’une semaine (168 heures).

    Timothé Croteau se voyait faire carrière dans le monde académique; c’est plutôt sur une terre d’Inverness, près de Victoriaville, qu’il gagne son pain. N’allez pourtant pas croire que le quarantenaire a connu un accident de parcours. Bien au contraire : rien ne le rend plus heureux que de pratiquer le maraîchage biologique intensif. «J’ai été élevé sur une ferme bio, puis j’ai continué à graviter dans cet univers par la suite. C’est toutefois bien plus tard, à la mi-parcours de mon doctorat en chimie physique, qu’il y a eu un déclic : je devais me réaliser dans cette passion», raconte le propriétaire de Les Jardins d’Inverness. Peu après, il se formait aux principes de l’agriculture biologique et lançait, en 2012, sa propre exploitation avec sa conjointe Virginie Doucet.

    Le couple et leurs trois enfants ont beau posséder 23 hectares, ils n’en cultivent qu’un seul. Sur cette parcelle minuscule, ils font néanmoins pousser entre 35 et 40 légumes par année, qui nourrissent quelque 200 familles de la région de la mi-juin à la fin du mois d’octobre. Comment arrivent-ils à atteindre de si bons rendements? «C’est la somme des petits détails, a priori insignifiants, qui fait toute la différence. Chez nous, tout se fait manuellement, la mécanisation est minimale et nous quantifions chaque petit geste», explique le père de famille.

    Cultiver à échelle humaine permet en outre de ne pas se surcharger de travail. Ainsi, la poignée d’employés des Jardins d’Inverness travaille de 5 à 6 heures par jour, du lundi au vendredi, et ce, pendant la belle saison uniquement. L’hiver est plutôt consacré aux vacances et aux autres projets connexes, comme la construction d’une deuxième serre qui devrait permettre d’allonger la période de livraison de paniers d’une à deux semaines.

    «Pour moi, l’entrepreneuriat a été un moyen d’arriver à mes fins plutôt qu’une véritable vocation. Je gagne bien ma vie tout en jouissant d’une extraordinaire qualité de vie. Que demander de mieux?», conclut celui qui, pour l’anecdote, a bel et bien fini par décrocher son doctorat.

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