Tonnage approximatif d’électroménagers qui prend le chemin des sites d’enfouissement au Québec, selon une étude interne de LavXel.
Christian Gagné-Pageau rêve de conquérir le monde, une buanderie à la fois. «Cette industrie est vieillotte et peu sexy», reconnaît le président et fondateur de LavXel, une entreprise de Drummondville spécialisée dans la vente, la réparation, l’entretien et l’installation d’équipements de buanderie. Pourtant, on retrouve des laveuses et sécheuses un peu partout, comme dans les lavoirs publics, les hôtels, les hôpitaux et les casernes de pompiers. «Disons que le contexte est propice à changer le statu quo.»
Pour cet entrepreneur diplômé de l’École d’Entrepreneurship de Beauce, cette «révolution» signifie notamment de placer les équipements de buanderie sous le signe de la durabilité. LavXel commercialise par exemple les appareils industriels et commerciaux qui consomment peu d’eau et d’énergie. Chose assez inédite, ces derniers sont même offerts en location à la clientèle. «Nous évitons ainsi de mettre en circulation de nouveaux appareils, indique-t-il. À la place, nous réparons les anciens avant de les remettre en location.»
Au quotidien, LavXel compte sur une véritable petite armée de techniciens hautement qualifiés – plusieurs comptent plus de 15 ans d’expérience. Fait notable : près de 95 % d’entre eux sont à l’emploi de la compagnie depuis sa fondation, en 2012. «Toute l’équipe travaille d’arrache-pied pour offrir le meilleur service qui soit. Puisque je m’appuie sur elle pour concrétiser ma vision entrepreneuriale, il va de soi que je veille sur son bien-être au travail», conclut Christian Gagné-Pageau.