Nombre de Québécois et Québécoises sensibilisés par La Baleine Nomade depuis sa fondation en 2017, et ce, de Gatineau à Forillon.
Vikie Pedneault pense avoir trouvé la corde sensible idéale pour rallier les Québécois et Québécoises à la lutte contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution : l’émerveillement. Son entreprise La Baleine Nomade propose en effet des contenus technopédagogiques novateurs relatifs à la faune et la flore qui peuplent le fleuve Saint-Laurent. «Nous offrons nos services principalement dans les écoles primaires et secondaires de la province», spécifie la biologiste de formation, communicatrice scientifique et influenceuse (@biolovik).
Les outils et activités offerts en classe par La Baleine Nomade misent sur une approche axée sur les solutions plutôt que sur les problèmes. Le but : susciter un plus grand engagement auprès des publics cibles qui, ainsi, se sentent davantage liés à leur environnement. Et, donc, qui ont davantage tendance à vouloir le protéger. «Les animaux gigantesques comme les baleines constituent une excellente porte d’entrée pour marquer durablement les esprits», affirme Vikie Pedneault, elle-même une grande passionnée de mammifères marins.
C’est après avoir visionné le documentaire-choc Une vérité qui dérange que Vikie Pedneault prend conscience de la nécessité de mieux communiquer les enjeux relatifs à l’environnement. Dix ans plus tard, elle lance La Baleine Nomade avec l’intime conviction de faire les choses à sa manière. «Chez nous, les employés sont encouragés à exprimer leur point de vue et à prendre part au développement de l’entreprise, explique l’entrepreneure. J’ai trouvé difficile de m’intégrer à des milieux professionnels où ne me laissaient pas exprimer mes idées et mes ambitions.» Pas question de faire de même.