Production totale de kombucha de Kefiplant à la fin de 2017. Deux fois plus que le volume contenu dans une piscine semi-olympique!
Chantale Houle est convaincue des bienfaits d’une alimentation à base de plantes fermentées. Tellement, qu’elle a fondé son entreprise, Kefiplant, afin de les intégrer dans l’assiette du plus grand nombre de gens possible! C’était en 2004, alors que le mot kombucha, une boisson à base de thé fermenté qui tire ses racines du mot « algue » en japonais, sonnait encore comme du chinois à nos oreilles.
«Lorsque j’ai découvert la fermentation symbiotique, cela m’est rapidement apparu clair que l’industrie alimentaire allait incessamment se diriger dans ce créneau. Mon défi était donc d’être prête pour répondre à la demande lorsqu’elle se matérialiserait», explique-t-elle, treize ans plus tard.
Les premières années sont incertaines. Lorsqu’elle se présente dans des foires commerciales, on la questionne avec scepticisme sur ses produits ainsi que sur leurs bienfaits. «J’ai connu plusieurs années de vache maigre», reconnait-elle. Petit à petit, la fermentation gagne ses lettres de noblesse et déborde les cercles d’initiés. Parallèlement, Kefiplant prend son véritable envol et connaît, depuis 2014, une croissance exponentielle. «L’année dernière, notre chiffre d’affaires s’est multiplié par dix!», s’exclame-t-elle.
Aujourd’hui, l’entreprise de Drummondville compte 17 employés et fournit des ingrédients actifs à des entreprises présentes aux États-Unis, en Australie et même en Chine. «La formule de mon succès se résume à trois mots : vision, persévérance et innovation. Je pense être bien placée pour affirmer qu'il est important de rester fidèle à ses rêves en affaires », conclut la mère de deux enfants.