C’est l’âge auquel Daniel a commencé à s’impliquer dans l’entreprise familiale.
Lorsqu’on se fait embaucher chez Hydrau-Mécanic, c’est pour la vie. L’entreprise quévillonnaise spécialisée dans la fabrication, l’installation et la réparation d’équipements mécaniques consacre beaucoup d’énergie à la rétention de sa main-d’œuvre. Avec, pour résultat, un taux de roulement quasi nul. «Nous faisons preuve d’innovation, en offrant par exemple des avantages sociaux concurrentiels. Surtout, nous sommes très accommodants ; notre objectif est que tous soient heureux au quotidien», explique le président et copropriétaire Daniel Paradis.
Lui-même a passé l’entièreté de sa vie professionnelle dans l’organisation. Dès l’âge de 16 ans, il accompagnait son père dans différents travaux de mécanique industrielle. En 2013, il reprenait le flambeau de ses parents, propulsant la PME à un autre niveau. «Dans la dernière décennie, notre chiffre d’affaires a quadruplé et le nombre d’employés a explosé», raconte-t-il. La culture au sein de l’entreprise est cependant demeurée inchangée. «Hydrau-Mécanic, c’est avant tout une famille. Chaque travailleur participe activement aux prises de décision.»
Ce milieu de vie où règnent l’esprit d’équipe, la communication et la collaboration sera mis à l’épreuve dans les années à venir alors que la foresterie est en perte de vitesse en Jamésie. À cette réalité économique s’ajoute la perspective d’un changement de gouvernance à la tête de l’entreprise. «Je compte passer pour de bon les rênes aux nouveaux actionnaires d’ici les cinq prochaines années», révèle Daniel Paradis. Cela dit, il compte demeurer proche d’Hydrau-Mécanic, son «bébé». «Je suis un entrepreneur dans l’âme, j’ai aimé être mon propre patron, avec tous les défis que cela suppose.»