Nombre d’arbres dans lesquels grimpent chaque année les employés d’Arboplus. C’est l’équivalent, en hauteur, d’environ 140 tours Eiffel.
À défaut de réinventer l’arboriculture, Arboplus la pratique de manière radicalement différente. Depuis 2013, l’entreprise de Blainville propose des services résidentiels qui se démarquent par leur caractère écologique. Étêter des arbres, épandre des pesticides, se débarrasser du bois coupé sans chercher à le revaloriser? Très peu pour Michael Pinard, président d’Arboplus : « Les gens sont de plus en plus soucieux de l’environnement. Le respect de la nature et de la biodiversité pèse dorénavant dans les choix de consommation », souligne-t-il.
Un autre tour de force d’Arboplus : engranger l’essentiel de son chiffre d’affaires auprès d’une clientèle normalement délaissée par les entreprises arboricoles, qui lui préfère les lucratifs marchés municipaux, commerciaux ou « électriques ». « Nous réalisons ou référons, au travers de notre réseau de partenaires, pour l’équivalent de 4 000 contrats par année dans la province. Pour relever ce défi, nous nous sommes dotés d’un système de gestion de clients très performant », explique Michael Pinard. Un choix payant : le taux de satisfaction des clients d’Arboplus avoisine les 99 %.
Celui-ci se voit encore continuer longtemps chez Arboplus, une entreprise qu'il a fondée grâce à son associé Nicolas Kolodenchuck. « Une de mes conditions à la base, pour partir ce projet, c’était de demeurer sur le chantier, de continuer à monter dans les arbres. Autant j’aime l’entrepreneuriat, autant j’aime mon métier d’émondeur. Nous sommes une équipe dont les membres sont véritablement complémentaires », indique-t-il. Complémentaires, certes, et avec un équilibre entre travail et vie personnelle : les employés d'Arboplus ne travaillent guère plus que 40 heures par semaine lors de la belle saison, alors que la norme dans l’industrie est plutôt de 50, voire 60 heures par semaine.