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    Malorie Coursol, élève

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat local, 2019

    • Primaire 3e cycle
    • Laurentides

    L’affaire est dans le sac

    Une jeune entrepreneure de Mont-Laurier finance ses cours d’équitation, un sac écologique à la fois.

    Malorie Coursol ne vit que pour l’équitation, sa grande passion : elle en raffole! Deux fois par semaine, la jeune fille fréquente un centre équestre de Mont-Laurier, où elle habite, pour y suivre des cours. Son loisir n’est toutefois pas donné : il lui faut débourser plusieurs dizaines de dollars par séance, une fortune à l’âge de 12 ans! Comment faire? «Avec ma mère, une grande amatrice de couture, nous avons songé à une façon de ramasser de l’argent. Comme j’ai à cœur l’environnement, j’ai choisi de fabriquer des sacs écologiques et réutilisables pour les fruits et légumes», raconte-t-elle.

    Les premiers sacs d’Éco-Malo voient le jour à l’automne 2018. Le tissu pour les confectionner est d’abord acheté en magasin, taillé, puis transformé à l’aide d’une simple machine à coudre. Il faut environ vingt minutes à Malorie pour en fabriquer un seul. En tout, elle estime consacrer cinq heures par semaine à cette production artisanale. «Je dois trouver le temps de produire des sacs au travers de mes études et de mes cours d’équitation. Certaines fins de semaine y passent et je vois un peu moins mes amies», précise l’étudiante de première secondaire.

    Malorie ne compte plus le nombre de sacs qu’elle a confectionnés et vendus. Elle en écoule quelques-uns par l’entremise de la page Facebook d’Éco-Malo, mais l’aventure prend finalement une autre tournure lors qu’un magasin de produits écologiques et d’aliments naturels de Mont-Laurier l’approche pour lui en commander! «Des gens de partout dans la région achètent mes créations : il y a de quoi être fière! Je pensais ne les vendre qu’à des membres de ma famille...», avoue-t-elle.

    Pour Malorie, ce projet lui fait prendre conscience de la valeur de l’argent. Elle est d’ailleurs la première à le reconnaître. «J’ai rapidement appris qu’il me faut mettre de l’argent de côté pour m’approvisionner en tissu : je n’y pensais pas toujours au début!», explique l’entrepreneure, qui n’entend pas baisser les bras. Éco-Malo offre désormais des napperons pour boîte à lunch.

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