Acheter des produits alimentaires et ménagers en vrac permet de faire trois pierres, d’un coup. «Le consommateur se trouve à réduire son empreinte carbone, abaisser le coût de sa facture et stimuler l’économie régionale», affirme Mélina Laroche, copropriétaire du magasin zéro déchet La Pelle du Vrac, à Saint-Apollinaire.
C’est sa volonté personnelle de faire une différence, un achat à la fois, puis celle d’offrir cette alternative aux gens hors des grands centres urbains, qui l’a incitée à démarrer son commerce en 2020. «Je désirais aussi donner une vitrine aux producteurs et fournisseurs de Lotbinière», précise celle qui, jadis, manquait de défis dans sa carrière.
Cette région recèle d’entreprises et d’artisans qui méritent d’être mieux connus. C’est par exemple le cas de Laboratoires Saint-Antoine, un fabricant de produits ménagers divers situé dans le village voisin. «Nous sommes leur première expérience de vrac. Cela a été rendu possible par notre proximité géographique, qui nous permet en outre d’économiser sur les frais de livraison», raconte la femme d’affaires.
La savonnerie Mlle Coco, aussi de Saint-Antoine-de-Tilly, est un autre cas de figure parlant. «Nous passons des commandes communes, question de réduire nos coûts de matières premières. Nous échangeons notre liste de fournisseurs afin que chacun puisse en bénéficier.»
Ces économies d’échelle sont positives pour le portefeuille des consommateurs. C’est entre autres ce qui explique pourquoi certaines denrées – fruits séchés, farines, pâtes... – sont moins dispendieuses chez La Pelle du Vrac que sur les rayons d’une grande bannière d’épicerie.
«Cela permet aussi de mieux gérer nos inventaires et d’ainsi réduire le gaspillage alimentaire. En mutualisant nos commandes respectives, comme nous le faisons avec le magasin zéro déchet Vrac de Choix de Plessisville, nous gagnons en flexibilité», conclut Mélina Laroche.
1) Développer le sentiment d’appartenance à sa région
2) Obtenir des produits frais et éviter le gaspillage
3) Réduire ses frais de transport