Il est où le bonheur sucré, il est où? Réponse : aux abords de la route 277, un peu avant d’arriver à Lac-Etchemin. La Ferme des cent acres y opère un café-boutique où elle écoule ses délices d’érable et à base de petits fruits : le bleuet et la camerise, aussi offerts en autocueillette.
«Nous avons noué des partenariats avec des producteurs de chez nous peu après nos débuts, en 2010. À ce moment, l’entreprise [alors nommée Les Sucreries DL] opérait surtout en ligne», raconte Natacha Lagarde, copropriétaire de la Ferme des cent acres qui, au cas vous vous le demandiez, possède bel et bien des terrains d’une superficie de 100 acres (environ 0,4 km2).
Le critère #1 pour amorcer ces collaborations? Il faut que Natacha et son conjoint Sébastien Descôteaux connaissent les artisans. C’est ce qu’on appelle l’examen de la poignée de main. «En boutique, nous sommes fiers de dire que notre café provient de chez Anabelle du Pub de la Contrée, à Buckland. Ou que notre purée d’ail noir est confectionnée par l’équipe de La terre du 9, à Saint-Honoré-de-Shenley», indique-t-elle.
Cette proximité entre voisins apporte un sentiment de faire partie d’une communauté forte, résiliente, en santé. «En se serrant les coudes, on crée un cercle vertueux où tous sont gagnants, pense l’entrepreneure. En fin de compte, ce sont les clients qui bénéficient de ces rapports plus que chaleureux.» De fait, ils en savourent les fruits, sous la forme par exemple de terrine à l’effiloché de sanglier érable et canneberges.